Les invités d'honneur des Salons d'Art

3ème Biennale de Fontenay le Fleury, du 5 au 13 octobre 2019

Fabienne MALCORPS, peintre invitée d'honneur

Deux mondes : le premier, celui face à nous, c'est le nôtre, le second, plus loin en perspective est une proposition à l'interprétation de chacun selon son tempérament, son humeur d'un monde parallèle.


Voyez-y le jour et la nuit, le bien et le mal, le conscient et l'inconscient, le présent et le futur...


A vous d'y entrer, le chemin est tracé par les notes de couleurs et le jeu des touches noires qui en dansant vous amèneront vers ce trou où la lumière est quand même présente.

 

 

Les acryliques de Fabienne Malcorps sont peintes sur toile par superpositions de couleurs qui donnent des transparences. Des matières intégrées au fur et à mesure de l'évolution du travail accentuent les contrastes entre les nuances des beiges, ocres et des noirs, bleus et montrent de petites touches de couleurs vives qui apparaissent en filigrane.

 

Il y a toujours une représentation d'un mouvement par l'apport de couleurs plus foncées sur la trame du fond des bleus ou verts froids et une recherche de perspective par les couleurs claires et chaudes qui s'opposent aux noirs "brillants".


L'impression d'ouverture d'un passage de notre monde vers un univers inconnu est représentée par la perspective de noir où le rectangle horizontal blanc souvent répété est la seule note de lumière.

 

 

Juliette FRESCALINE, sculpteure invitée d'honneur

« Mon travail actuel est un détournement de la matière qu’est le fil de fer : comment un fil, somme toute matériau vulgaire, se prend pour une diva, comment il sort de sa condition commune pour devenir une oeuvre d’art. Ce qui m’intéresse c’est ce sentiment de légèreté, de transparence, la lumière que le traverse, le dessin projeté qui donne plusieurs dimensions à la pièce.Je le développe dans le vêtement, pour en faire du chic tout en y associant mon travail sur l’écorce, les dessins naturels des noeuds, et le classique de la dentelle.

 

 

Comment se réapproprier l’art des anciens, pour une facture nouvelle, comme un pont entre hier et aujourd’hui. Tout est un éternel recommencement, une boucle indéfinie entre passé, présent et futur.J’aime à traiter ma sculpture comme un dessin de recherche : l'essentiel est dit mais ne raconte pas tout. C'est un peu l'idée du croquis qui n'ébauche un dessin que pour en étudier une partie. Tout débute avec la ligne, qui s'étire en volume pour finir comme elle a commencé, en ligne …Je travaille le fil comme d’autre le crayon, j’esquisse puis analyse un détail. Je suggère un volume puis m’arrête sur une partie. Tout n’est pas dit, l’oeil instinctivement referme les vides, termine une courbe, comble une absence.Les premiers sujets de mon travail ont été assez classiques, à savoir l’homme et l’animal, associé à l’accumulation, l’accumulation de fil, de personnages, d’objets jetés et récupérés.

 

Puis, ce qui a débuté comme un travail de matière fil et plaque, est devenu un travail sur les arbres. Chaque pièce en a appelé une autre, comme si les potentialités étaient infinies. Puis le sujet a pris le pas sur la matière : comment la matière peut se mettre au service du sujet et comment le sujet, somme toute banal, peut se décliner avec autant de possibilités.Je travaille essentiellement sur un poste à souder oxygène-acétylène, sans apport de matière. Mon inspiration vient surtout de ce que j’observe, mon environnement proche, le dessin d’une écorce, comme une dentelle, ses nervures, un arbre nu en hivers, sont autant de sujet que j’exploite à l’infini. Ce qui est important, c’est ce que l’on regarde, et ce qu’on en fait. Mon travail est juste une transcription du réel. Je n’invente pas grand-chose. Ouvrir ses yeux, se poser, prendre le temps de s’arrêter pour regarder… J’essaie de retranscrire cette poésie sans mot, celle qui, silencieusement, sans bruit, tout petit, déclenchera l’émotion. »

 

2ème Biennale de Fontenay le Fleury, du 7 au 12 octobre 2017

Marie-Pierre KUHN, peintre invitée d'honneur

Attirée depuis toujours par la peinture, Marie-Pierre Kuhn ne fait pourtant pas immédiatement de l’art sa profession. Toutefois, sa passion l’emporte rapidement et après un passage dans plusieurs ateliers pour approfondir les diverses techniques et après avoir rencontré presqu’immédiatement un succès toujours grandissant, elle finit par se lancer pleinement et exclusivement dans la peinture.


Le thème central de la peinture de Marie-Pierre est le portrait avec un évident et constant hommage à la féminité. Le public va ainsi à la rencontre de personnages stylisés et non dénués d’humour, aux visages épurés et au regard énigmatique. La simple suggestion, par l’ajout d’un élément insolite, nous invite à plonger dans l’univers gai, onirique ou symbolique auquel nous convie Marie-Pierre.

 

Ainsi une bande de copines en robe tachetée promenant leur dalmatien, un papillon bleu posé avec délicatesse ou l’amour cultivé avec émotion et tendresse du bout d’un arrosoir empli de cœurs rouges... Car l’émotion est toujours présente, en dépit de l’absence presque totale de sourire des personnages représentés. C’est la seule mise en situation, l’apposition des couleurs toujours vives et la touche d’un si petit détail inattendu qui créent l’univers pictural tendre, sympathique, ludique et bienveillant dans lequel Marie-Pierre Kuhn nous appelle.

 

 

Cette invitation est généreuse, que ce soit par les couleurs franches ou par la taille des personnages qui remplissent totalement la toile. Ainsi la dinette devient-elle festin tandis que le twist fait danser le cadre et que le petit cœur devient folle passion.

 

Fraicheur et humour sont également savamment dosés au même titre que la parfaite mise en scène des situations pour donner un joyeux rythme et une écriture artistique toute personnelle aux scènes de la vie les plus simples mais dans lesquelles chacun peut se retrouver.

 

 

Sophie JOUAN, sculpteure invitée d'honneur

Diplômée en 1996  de l’école des Beaux-Arts de Versailles en section sculpture, Sophie Jouan est une artiste yvelinoise particulièrement présente et reconnue pour son travail qui, depuis plus de dix ans, porte essentiellement sur l’expression corporelle. Elle recherche en effet perpétuellement à figer les moments éphémères et à évoquer la furtivité d’un instant.

Sophie définit elle-même et mieux que quiconque son travail et son univers artistique : « Personnages en territoires conquis ou inconnus, personnages ancrés au sol ou suspendus, ils avancent sur des chemins, se faufilent entre les passages, glissent, explorent, repoussent les limites de l'équilibre. Apparences trompeuses entre rêves et altération de la réalité.

Puis ils oublient le temps qui passe, ouvrent des portes, poussés par leur instinct, ils chuchotent, se murmurent des secrets, jouent, hurlent de vie... 

Peu importe, ils s'expriment en mouvement, empruntant l'espace comme une aire de jeu, laissant juste derrière eux la trace de leur silencieux langage… »

 

Les scènes de vie, tentant de raconter des morceaux d’histoires, sont autant d’arrêts sur images qui traduisent la fragilité de la vie et sa fin inéluctable. Mais, lorsqu’on regarde les sculptures de Sophie Jouan, il ne faut pas s’arrêter à la forme un peu abrupte, rugueuse et parfois décharnée des personnages mis en scène, ni à cette patine symbole du temps qui passe. Car c’est la vie qui  jaillit du fil de fer auquel se mêlent la pâte à papier ou la terre. De ces matériaux simples à l’assemblage savant et recherché naissent l’émotion, la tendresse, l’humour ou l’amour. Et Sophie, gênée par les contours et  les limites des cadres nous invite au spectacle d’une explosion de vie.

 

C’est évidemment le sourire aux lèvres que l’on passera devant une  cocasse scène de ménage, tandis que la plupart d’entre nous se reconnaîtra devant Mon p’tit chat. De la même manière, les maisons de Sophie attendent de vous accueillir pour vous embrasser et vous emmener vivre une nouvelle vie.

 

Oscillant entre gravité et dérision, les « filonnages » de Sophie jouent les équilibristes sur le fil de la vie, défiant les lois, se jouant des pièges et des obstacles. L’émotion est là, plus présente que jamais, mais également la délicatesse, la fantaisie et la dérision, regard amusé de l’artiste sur la vie de ses congénères pris dans les filets du quotidien.

 

 

1ère Biennale de Fontenay le Fleury, du 3 au 11 octobre 2015

Frédérique ASSAËL, peintre invitée d'honneur

Frédérique Assaël, scientifique par nature, gardera de cette première formation


une rigueur qu’elle applique dans la composition de chacune de ses toiles. Fascinée par les portraits, elle s’initie dans plusieurs ateliers de Bruxelles puis auprès du peintre-sculpteur Jorge Borras grâce auquel elle approfondit les techniques de dessin en se concentrant sur ce qu’elle considère être le plus vulnérable et le plus sensible à ses yeux : le portrait et le nu, fidèle en cela à ses premières amours.

Puis elle parfait sa formation de peintre auprès d’Hélène Legrand, puisant alors dans l’histoire de la peinture pour s’approprier les techniques anciennes, s’affranchissant dès lors des codes et des contraintes de ses contemporains. Elle s’engage ainsi totalement dans un travail personnel, tentant de suggérer le réel entre figuration et abstraction et donnant libre cours à son imagination.

Puissance et fragilité s’affrontent chez Frédérique dans une subtile palette presque monochrome qui signe l’ensemble de l’œuvre de cette artiste perpétuellement en recherche mais qui parvient à lever le voile sur les mystères du regard qui, depuis toujours, exerce une fascination sur la peintre.

 

C’est également son propre regard de photographe qui se révèle sur la plupart de ses toiles au travers d’un cadrage serré qui libère néanmoins l’essentiel du sujet traité. Vibrant du tempérament méridional de sa créatrice, la toile tantôt se libère des pigments, tantôt se surcharge d’épaisseurs pour accrocher définitivement le regard du spectateur conquis.

Fabriquant elle-même ses toiles et ses couleurs, rendant ainsi hommage aux méthodes des anciens, Frédérique Assaël aime à dire que la technique, indissociable de l’œuvre, la rend libre et on se plait bien volontiers à le croire…

Membre de la Fondation Taylor, ses peintures sont présentes dans de nombreuses collections privées, tant en France qu’à l’étranger grâce aux expositions et aux galeries qui présentent son œuvre à travers le monde.

 

 

 

Denise BRIMSON, sculpteur invtée d'honneur

Originaire de l’Ile de la Réunion,  Denise Brimson, après des études de lettres à Aix-en-Provence, part vivre à l’étranger. Les nombreux voyages qu’elle effectue autour du monde lui permettent alors de s’imprégner de multiples cultures dont, sans conteste, elle enrichira son œuvre.

 

A Londres et New-York, elle fréquente différents ateliers de dessin et de peinture et, de retour en France, celui des Beaux-Arts de La Celle-St-Cloud où elle trouve dans la sculpture un mode d’expression qui révèle son besoin de dialoguer avec la forme et la matière dans l’espace.

S’affranchissant alors des règles pour libérer la fougue et l’énergie vitale qui la caractérisent, Denise Brimson apprivoise la matière et l’inexprimable au travers de cette technique. En recherche permanente, elle nous révèle alors des sculptures organiques, nourritures divines ou terrestres qui nous entraînent dans un univers gorgé de vie et de désir.

Dérision et poésie, fantaisie et pointe philosophique se croisent et se décroisent dans les formes voluptueuses de « fruits » mûrs ou racornis, desséchés par le temps qui jaillissent sous les mains de Denise. Une longue quête d’où naissent des « tranches de vies », des « secrets », fruits défendus ou fruits de la passion mais également semence ou fruit en herbe porteurs de vie et d’espoir…

Passant du léger au grave, jouant de l’anthropomorphisme, Denise Brimson libère la sensualité de courbes féminines et fécondes. Et c’est toujours avec tendresse et humour que Denise exprime cette luxuriance et l’amour de la vie.

Et si l’ensemble de l’œuvre présentée ici est entièrement en bronze, nul froid ne se dégage des sculptures exposées car Denise, ainsi qu’elle se plait à le dire, retrouve alors dans de la fusion du bronze la force des éléments composant sa terre d’origine, la volcanique Réunion.

Denise Brimson est sociétaire du Salon d’Automne de Paris depuis 1997. Elle expose régulièrement ses œuvres dans la région parisienne, en province et à l’étranger et ses œuvres se comptent dans les collections particulières tant en France qu’à l’étranger.

 

89ème Salon d'Art de Fontenay le Fleury, du 5 au 13 octobre 2013

Olivier SUIRE-VERLEY, peintre invité d'honneur

Evoluant dans le monde de l’art et issu d’une famille de peintres  charentais, le jeune Olivier Suire-Verley est marqué par la peinture de Matisse et Chagall. Des études en dessin publicitaire, avec Jean Abadie puis, à Paris, avec Pierre Gandon, Albert Decaris et Caillevært Brun lui font découvrir l’univers de la gravure.

De tendance surréaliste dans ses premières années de peinture, ses thèmes sont alors oniriques, basés sur l’évasion, le voyage et la mer. Olivier Suire-Verley illustre des textes de Clifford Simac et d’Assimov pour Louis Pauwels. Commence alors une longue série d’expositions en France et à l’étranger.

En 1982, un virage s’opère l’amenant à réaliser un travail d’épuration, une recherche de l’essentiel qui le conduiront à la découverte de la couleur dont il devient vite un maître. Dès lors, les sujets vont changer : la nature, des natures mortes, des portraits mais toujours la mer, celle de l’île de Ré, qui le fait quitter définitivement Paris et où il vit et travaille désormais.

Les nombreux voyages qui émaillent ce parcours artistique (États-Unis pour des expositions, mais surtout Italie (Rome, Venise), Maroc (avec son extraordinaire palette de couleurs), Japon, Espagne, Chine) détermineront l’évolution picturale d’Olivier Suire-Verley, toujours à la recherche de nouvelles lumières qu’il retranscrit de manière unique jusqu’à donner « une vie globale intérieure ».

Entre deux escapades et grâce à Jean Becker qui fera appel à lui, l’artiste prêtera sa main et son coup de pinceau tant à Gérard Depardieu dans « Elisa » qu’à Daniel Auteuil pour « Dialogue avec mon jardinier ». Avec ses amis, il collaborera à la publication de plusieurs livres : « Ailleurs » aux côtés de Bernard Girodeau dont les bénéfices de la réédition sont versés au fonds éponyme, « Toiles de mer » avec Allain Bougrain Dubourg…

Le travail actuel d’Olivier Suire-Verley tourne autour des foules en mouvement, des passants, des villes bouillonnantes, des contre-jours puissants, mises en scènes très personnelles et sensibles.

Ses peintures sont présentes dans de nombreuses collections privées, tant en France qu’à l’étranger grâce aux expositions et aux galeries qui présentent son œuvre à travers le monde.



LUSSOU
sculpteur invitée d'honneur

C’est à Paris que Lussou réalise son rêve en suivant un cursus artistique à Paris qui lui  permettra de travailler rapidement en qualité que sculpteur pour des théâtres, les Opéras de Paris, le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris ainsi que pour le Muséum de la Cité des Science de Paris.

Indépendante et décidée à pleinement se réaliser dans sa passion, elle décide en 2005 de créer sa propre société. C’est un petit village à 30 km de Paris qui abrite aujourd’hui tant son atelier que sa vie de famille par laquelle passe son équilibre et qu’aiguillonne son esprit créatif.

Dès 2007, Lussou devient  membre des Ateliers d'Art de France. Depuis qu'elle exerce son métier de sculpteur, Lussou a obtenu de nombreux prix d'excellence et diverses médailles d'honneur (telle que celle de la Garde Républicaine Française) récompensant son travail de créateur.

Sa présence régulière plusieurs fois par an sur Paris (Grand Palais, Carrousel du Louvre, Bastille…) lui permet de figurer dans de nombreuses collections privées tandis que sa participation à des ventes officielles (société Lucien Paris) lui a attribué une cote officielle.

Parallèlement, le travail de Lussou est exposé dans de nombreuses galeries d'art en France et même à l’étranger. Sa participation deux fois par an au salon Maison et Objet l’a amenée à développer des collaborations avec de nombreux architectes et décorateurs d'intérieur, designers. Ainsi, ses œuvres s'exportent-elles d’ores et déjà en Allemagne, Arabie Saoudite, Chine, Inde, Italie, Liban, Suède, Suisse, Turquie et même aux Emirats pour des collections particulières, des palais, des grands hôtels ou des galeries.

Selon la taille de ses projets et commandes qui peuvent être monumentaux, Lussou travaille avec différentes fonderies de bronze, située à Paris ou en Allemagne.

La créativité de Lussou ne s’arrête pas à nos frontières car son travail, tout en sensibilité, originalité et humour, séduit également le monde oriental auquel elle apporte une touche très personnelle tout en s’intégrant dans les subtilités de cultures bien éloignées de la nôtre.

 


Françoise DAVID-LEROY a été la peintre invitée d'honneur du 88ème salon d'Art qui s'est tenu du 6 au14 octobre 2012

Françoise David-Leroy est issue d’une famille d’artistes et a, très jeune, su qu’elle suivrait la même voie. Ainsi, après des études aux Beaux-Arts et pendant plus de 12 ans, elle construit la première partie de son œuvre au pastel. Des nus et des portraits lentement construits à l’aide de ses craies de couleur qu’elle affectionne par-dessus tout. A mesure que sa technique s’affirme, les formats s’agrandissent jusqu’à cette déchirure où, devenue allergique au pastel, elle est contrainte d’arrêter cette discipline.

Bien que brutale, la reconversion obligatoire vers l’huile permit à Françoise David-Leroy de connaître une notoriété immédiate. Car, grâce un travail acharné de deux ans et des recherches permanentes, elle put se rapprocher au maximum des sensations rendues par le pastel et ainsi « se

sentir sauvée ». Jour après jour, elle affine sa technique faite de glacis et de matières subtiles, d’éraflures de la toile et de doux camaïeux. La transparence et la légèreté de ses fonds côtoient la précision du dessin et la hardiesse de certains traits.

Car, chez Françoise David-Leroy, on retrouve, rassurant et omniprésent, le dessin sur lequel elle appuie toutes ses créations. Le trait sert de rehaut, affermissant les flous et s’inscrivant librement dans la couleur pour mieux la cerner.

Le message artistique de Françoise David-Leroy porte sur « l’humain, ses complexités et ses doutes, chaque tableau étant l’occasion de rentrer en connivence avec un personnage, de participer à sa vibration intérieure ». S’ils demeurent imaginés par l’artiste, les visages des modèles traduisent néanmoins « des états d’âme, des émotions que chacun peut ressentir et comprendre. Si [ses] peintures disent quelque chose [d’elle], elles parlent surtout de nous tous ».

Ce sont ainsi des scènes intimistes dans des espaces empreints d’une extrême douceur auxquelles nous convie Françoise David-Leroy. Une invitation à la rêverie et où le temps semble suspendre son vol…

 


Myriam DELAHOUX a été la sculpteur invitée d'honneur du 88ème salon d'art qui s'est tenu du 6 au 14 octobre 2012


Après une formation à la peinture classique, Myriam Delahoux approche le volume de façon expérimentale. Elle découvre la céramique aux Etats-Unis auprès d'un enseignant japonais puis, à Paris, aux Arts Appliqués Duperré.

Myriam Delahoux sculpte la vie, les rapports humains et tous les sentiments qu'ils engendrent. Ses compositions sont aériennes et légères et elle imagine sans cesse de nouvelles techniques pour mieux traduire ses sentiments. Pour cela, tous les matériaux (terre, bronze, papier, tissu, sable et métal) sont utilisés. Les pièces sont systématiquement patinées, comme un peintre pose ses couleurs, puis elles sont cuites dans un four qu’elle a spécialement construit pour des formats exceptionnels.

Myriam Delahoux abrite son talent et son travail dans un merveilleux atelier chargé de l’histoire de son précédent propriétaire. Entrer chez Myriam, c’est découvrir au travers d’un fouillis d'arbres de hautes silhouettes animées dans la lumière dansante. Peut-être y rencontrerez-vous d’ailleurs le Fantôme de l’Atelier… Puis, après avoir pénétré dans son atelier, les privilégiés pourront découvrir le monde de cette artiste pluridisciplinaire.

Légères et non statiques, ainsi qu’elle les aime, ses sculptures vous révèleront leurs multiples facettes : chairs secrètes en terre cuite patinée, couples de personnages mais également de chevaux ou de volatiles aux couleurs intenses et naturelles.

Myriam Delahoux dompte la terre et le métal pour leur donner vie et permettre aux corps de rester dans l’action. Dans l'acte de créer et d'assembler, il y a une violence faite aux matériaux, un choc dans la confrontation des matières. De là naît, paradoxalement, une œuvre empreinte de sensualité, d'équilibre et de raffinement.

Enfin, si Myriam Delahoux aime à modeler les corps, elle se plait également à laisser le spectateur devenir lui-même sculpteur en achevant de donner un mouvement à sa sculpture grâce aux axes prévus sur lesquels les différents éléments peuvent pivoter… 

 

 


 

Hervé LOILIER a été le peintre invité d'honneur  du 87ème Salon d'Art qui s'est tenu du 1er au 9 octobre 2011

Hervé LOILIER est né à Paris en 1948. Son premier voyage en Italie en 1963, et particulièrement à Venise, marquera à jamais sa peinture. A partir de 1965 il travaille à l'académie Jullian, puis entre en 1967 à l'Ecole Polytechnique, où il travaille avec Pierre Jérôme et Lucien Fontanarosa. Diplômé en 1970 de cette grande école, il entre en troisième année à l’Ecole nationale supérieur des arts décoratifs. Il est officier des Palmes académiques et chevalier des Arts et Lettres et devient professeur d'arts plastiques à l'Ecole Polytechnique à partir de 1973.

Hervé LOILIER transforme ce qu'il voit et surtout ce qu'il ressent face au sujet. Il fait partie de ces peintres qui recherchent, avant tout, l'esprit d'un sujet, " l'âme " d'un paysage ou d'une situation. On peut dire de sa peinture qu'elle est à son image, à la fois réservée et chaleureuse, à la fois discrète et pourtant communicative. Ainsi l'on reconnaît dans les œuvres d'Hervé LOILIER une atmosphère de mystère et d'irréalité quasi mystique. A mi-chemin entre la mythologie et l'histoire, cet artiste recrée des situations qui parlent au-delà de l'image.

Mais qui, mieux que lui-même, peut décrire son monde ? "La peinture ne dépeint pas le monde, elle est un monde... Certes, au cours de ma vie de voyages, j'ai vu et, surtout, j'ai rêvé des lieux et des gens qui m'ont entrouvert les portes de ce qui est devenu mon univers de peintre, fragile et menacé."

Hervé LOILIER expose en permanence à Paris : place des Vosges

 


Françoise ABRAHAM a été la sculpteur invitée d'honneur  du 87ème Salon d'art qui s'est tenu du 1er au 9 octobre 2011

 

De la danse à la sculpture… « La danse est une sculpture dans l’espace »

Françoise ABRAHAM danse depuis l’âge de six ans. Formée par des professeurs de l’Opéra de Paris en danse classique, elle découvre très rapidement la danse contemporaine grâce au maître Peter Goss. Elle sera marquée à jamais par la symbiose de la vie en mouvement.

La danseuse s’intéresse très vite aux costumes, elle invente ses vêtements, Mais sa curiosité la pousse à aller plus loin dans la recherche de la forme. Elle glisse imperceptiblement du costume au décor puis se plonge dans la voie du design. Ses créations, reconnues d’abord par les professionnels, obtiennent un important succès auprès du public.

En 1993, portée par la force de la créativité, Françoise découvre le marbre : sa dureté, sa finesse, ses exigences, la rigueur et la précision du geste. Elle s’engouffre dans ce nouvel espace avec ardeur.

Son style particulier, sublimé par le lisse-tendu, se prête aussi au bronze avec bonheur. De la froideur apparente du marbre et du bronze, elle tire une sensualité qui aimante la main et le toucher. De la raideur lourde, elle extrait des mouvements, des élans tendus, vers un objectif permanent : la recherche d’équilibre dans la femme d’aujourd’hui. Les patines des bronzes aux couleurs surprenantes, jouent avec la lumière pour offrir un éclat supplémentaire à ces pièces magnifiquement lisses.

Exigeante et rigoureuse, Françoise obtient des formes pleines de sensualité. Ses personnages féminins se propulsent dans l’espace avec vitesse et énergie. Et curieusement, bien qu’elle plaise à cultiver ses rondeurs, ses sculptures font preuve d’une stupéfiante légèreté.

Naturellement, la résine en couleur, technique personnelle mise au point par Françoise, permet tant la fantaisie que de laisser libre cours à un imaginaire débordant de fertilité. Forte de ce nouveau champ de créativité, ces résines colorées teintées dans la masse sont uniques dans le marché de l’Art, avec un décor toujours original et un zeste de folie.

L’œuvre de Françoise ABRAHAM pourrait, en quelques mots, se résumer ainsi : esprit libre toujours en recherche, l’artiste donne la forme dans l’espace avec fantaisie, exubérance, légèreté, rondeur et humour...

Coprésidente de la section sculpture du Salon d’Automne de Paris jusqu’en 2008, Françoise expose en permanence dans des galeries et des expositions privées à Singapour, comme à Paris, New York ou La Haye…

 


Mario VARGAS a été le peintre invité d'honneur du 86ème Salon d'Art qui s'est tenu du 2 au 10 octobre 2010

Mario VARGAS

Mario Vargas est né le 1er décembre 1928 à Sucre, en Bolivie, où il passe son enfance puis y suit les cours de l’Académie des Beaux-arts.  Imprégné par la culture du peuple Quechua, descendant des Incas, celle-ci est encore présente dans sa peinture où l’on retrouve les thèmes de la mythologie indienne « Pacha Mama », la Terre Mère et « Inti », le Soleil.

 Les valeurs humaines sont évidentes, chaque composition étant le reflet de la sagesse, du respect, de l’humilité qui traduit cet amour unissant les êtres en communion avec la nature et d’où résulte une immense quiétude.

 L’observateur ne peut qu’être touché par la spiritualité et l’harmonie avec cette nature, tellement éloignées des concepts occidentaux qui tendent à tout maîtriser.

 Cette peinture éblouissante sur bois d’une grande subtilité chromatiques est magnifiée par une finition laquée apportant lumière et transparence. Les œuvres de Mario Vargas nous révèlent l’invisible.

 A partir de 1953 où il reçoit le Premier prix du Salon annuel de La Paz (Bolivie), il ne cesse plus d’exposer aux quatre coins du monde.

 Installé en France depuis de nombreuses années, Mario Vargas montre une activité picturale toujours soutenue, ses compositions étant le témoignage d’une vie simple, réservée et lumineuse.

 

 

 

 



CALANA a été la sculpteur invitée d'honneur du 86ème Salon d'Art 

CALANA a fait des études artistiques à Sèvres et découvre la sculpture en 1986, à la naissance de son troisième enfant. En 1994, elle commence à exposer régulièrement.

Elle puise dans la terre la substance de ses créations, se laissant guider par la matière, du bout des doigts. Elle modèle, lisse et caresses lignes et courbes jusqu’à l’apaisement.

A compter de 1995, elle co-anime l’atelier de sculpture de Bois d’Arcy.

Ce sont déjà plus de vingt récompenses qu’elle s’est vue remettre depuis qu’elle expose dans les Yvelines : Chaville, Fontenay le Fleury, Maurepas, Pontchartrain, Rambouillet, Saint-Cyr l’Ecole, Voisins le Bretonneux… De très nombreuses villes lui demandent d’honorer leur salon, bien au-delà des frontières de son département.

Pour se résumer, CALANA a choisi d’extraire le début de son prénom en hommage à sa mère, de son patronyme en hommage à son père et de son nom d’épouse en hommage à son mari. Elle signe ainsi de ces trois syllabes le fruit de sa passion : CALANA